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Le krach boursier de 1929 – Tout savoir et comprendre

Le krach boursier de 1929. Tous les amateurs et professionnels qui ont placé de l’argent en bourse craignent ce souvenir. Mais que s’est-il vraiment passé ?

Je vais tenter de revenir sur cet évènement pour le mettre à la portée de tous. Nous reviendrons sur le contexte de l’envolée boursière à Wall Street (nom donné à la bourse aux États-Unis) entre 1921 et 1929, sur fond de réussite économique des États-Unis. Puis nous aborderons les raisons et comment s’est déroulé le krach boursier d’octobre 1929. Mais aussi les conséquences dévastatrices de cet évènement majeur de l’Histoire contemporaine. Un évènement qui nous hante toujours.

Le krach boursier de 1929 - Article inédit et complet
Le krach boursier de 1929 – Article inédit et complet

L’économie américaine est à la fête, Wall Street aussi

Wall Street. Nous ne pouvons aller plus loin avant d’évoquer Wall Street. Située au sud du quartier de Manhattan, à New York, Wall Street est plus qu’une rue. C’est un ensemble de bâtiment qui abrite des banques, sièges d’entreprises et surtout : le siège de la bourse des États-Unis. C’est là que se décide la valeur d’une entreprise, à la hausse comme à la baisse. Plus une entreprise, en toute logique, va bien, plus les gens investissent dedans : le cours de bourse peut monter.

Et c’est précisément le cas dès 1921.

1921 : année du décollage de la bourse

Nous sommes en 1921. Deux années se sont écoulées depuis que le traité de Versailles a été signé, mettant un point final définitif à la Première Guerre Mondiale. Si l’Europe sort très affaiblie et dévastée, les États-Unis sont en pleine forme. Et bien oui : cette guerre aura été, surtout, européenne. Et elle aura vu la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni, les trois grandes puissances mondiales de l’époque, s’affronter et s’affaiblir mutuellement. Les États-Unis, engagés dès 1917 aux côtés de la France et du Royaume-Uni, n’ont pas connu la guerre sur leur sol, il faut s’en souvenir. Et si près de 120 000 soldats venus des États-Unis sont morts pour la victoire contre l’Allemagne, le pays célèbre sa victoire avec euphorie.

Le krach boursier de 1929. Il est bien loin d'être imaginable. Célébrations de l'armistice et de la victoire aux Etats-Unis, à Chicago, en novembre 1918.
Célébrations de l’armistice et de la victoire aux Etats-Unis, à Chicago, en novembre 1918. Crédits : Chicago History Museum | Getty Images.

Les usines ont tourné à plein régime pour fournir matériels et munitions. Ce fut le début d’une folle embellie économique pour les États-Unis. En 1921, la bourse, qui n’avait connu quasiment que des baisses depuis la guerre, se retourne : les gens qui ont de l’argent investissent.

VOCABULAIRE : Dow Jones, c’est le nom du principe indice boursier de Wall Street, à New York.

Le boom de Wall Street démarre en 1921.
L’envolée de la bourse aux États-Unis débute en 1921. Très loin du krach boursier à venir en 1929.

Les nord-américains consomment, les entreprises vendent : les ‘ Roaring Twenties

Au cours des années 1920, les nord-américains découvrent un nouveau modèle de société : la société de consommation. C’est le début des « Roaring Twenties » (les années rugissantes ; en France, on parle de cette période des années 1920 comme « les années folles« ). En conséquence d’une économie qui intègre de nombreuses innovations (radio, avion, électrification), le pays connait une incroyable réussite économique. Les usines tournent, donc recrutent. Voitures, réfrigérateurs, aspirateurs, autant d’exemples de produits qui se répandent peu à peu. Les produits voient leur valeur fondre, les rendant accessibles : une Ford T coutait 850 $ en 1908, à sa sortie. Il faut 290 $ pour en acheter un modèle plus récent en 1927 ! Entre 1924 et 1927, 5 millions de Ford T sont vendues !

La bourse s’envole toujours plus haut

A partir de 1921, le Dow Jones, à New York, s’envole toujours plus haut. Les actions (des parts d’une entreprise auxquelles on donne une valeur) prennent toujours plus de valeur. En conséquence, les américains veulent aussi gagner de l’argent en bourse. Les banques sont assaillies de demande par des clients qu’ils veulent acheter des actions.

Plus incroyable, des banques proposent même des crédits pour acheter des actions. On en arrive à des situations où des citoyens achètent de nombreuses actions en faisant uniquement un crédit. Ils espèrent revendre leurs actions plus tard : pour rembourser le crédit et empocher des gains en plus.

C’est une véritable folie d’achats qui s’empare des Etats-Unis. L’année 1928 connaît une hausse de près de 20 % du Dow Jones

Le taux de chômage est autour d’un petit 4 %, le PIB des Etats-Unis s’est multiplié de plus d’un tiers. Tout va bien dans le meilleur des mondes. Qui n’investirait pas en bourse pour aussi avoir sa part du gâteau ? En 1929, 1 américain sur 100 possède des actions.

Le cours de la bourse de New York (Wall Street). Avant le terrible krach boursier de 1929.
La folie boursière s’emporte : le Dow Jones gagne… 300 % en seulement 8 ans et même 100 % rien qu’en 1928 !

La folie des « call loans« 

Voilà un sujet compliqué dont je vais tenter une explication. Pour spéculer toujours plus, et gagner toujours plus d’argents, banquiers et courtiers en bourse vont attirer les américains avec des « call loans ». Qu’est-ce que c’est ?

C’est un mini-crédit qui consiste à un américain, qui a souvent peu de moyens, de se payer des actions par l’intermédiaire d’un courtier. Le courtier lui demande seulement 10 % de la valeur. Ensuite, le courtier va dans une banque pour emprunter ce qu’il reste. Le soucis, c’est que si une action baisse, le courtier perd de l’argent. Il doit alors demander au petit américain, qui n’a toujours pas plus d’argent, de rajouter aux 10 %. On appelle cela un « margin call » (augmenter la mise). Mais dans bien des cas, le petit américain ne peut pas suivre. Que fait le courtier ? Il vend l’action…

Vous comprenez ce qui va se passer durant le krach de 1929…

Le krach boursier de 1929

Les raisons du krach boursier

Le krach boursier de 1929 ne vient pas de nulle part. C’est une accumulation de nombreuses raisons. Je vous les liste ici (pour les plus accessibles à comprendre) :

  • Le marché est totalement déconnecté de l’économie américaine : dès le début de l’année 1929, les chiffres de production se retournent, les ventes déclinent. Mais la bourse continue de flamber. Il y a un décalage. Les investisseurs font monter des actions d’entreprises qui n’ont pas du tout cette valeur.
  • Des banques, pour gagner de l’argent sur cette envolée depuis 1921, ont investi les fonds de leurs clients, parfois sans les avertir : cela a alimenté la hausse.
  • Plusieurs scandales éclatent durant l’année 1929, notamment le scandale Clarence Hatry.
  • De nombreux investisseurs, notamment des petits épargnants, se sont endettés pour acheter en bourse avec de l’argent qu’il n’avait pas. Cela a participé à encore gonfler la bulle. Mais aussi à mettre en danger financièrement des millions d’américains.
  • Plusieurs secousses ont eu lieu : le 25 mars 1929, la bourse de New York tombe soudainement de… 10 %. Certes, elle se relèvera vite. Mais c’est un signe précurseur que certains veulent vendre leurs actions.
  • Des signes économiques annoncent un retournement de l’économie : la production d’acier diminue, les ventes de voitures ralentissent, la construction de logement connaît une baisse… Mais ces éléments sont ignorés.
  • L’effet de « panique » : c’est une contagion, une fois la peur installée, à tous les investisseurs : ils vendent. C’est ce qui s’est passé.
  • Le gouvernement avait relevé le coût du crédit.
  • De nombreux pays européens avaient vendu des actions américaines en septembre et début octobre 1929.
  • Certains alertent : Roger Babson, un économiste, dans un discours devant des collègues assure le 8 septembre 1929…

Sooner or later a crash is coming, and it may be terrific – Tôt ou tard, un krach arrive, et il pourrait être terrible.

Roger Babson, dans un échange du 8 septembre 1929. Source : J. K. Galbraith
Roger Babson, qui a alerté d'un potentiel krach boursier en 1929;
Roger Babson, qui a alerté d’un potentiel krach boursier en 1929 | Crédits : Congress Library – Wiki Commons

La tempête boursière qui mène au krach boursier de 1929

Le 3 septembre 1929, c’est un record jamais vu : le Dow Jones clôture la séance à… 381.17 points ! C’est l’euphorie. Mais c’est aussi le début d’une longue descente aux enfers à laquelle personne ne s’attend.

Dans les semaines qui suivent, la bourse entame une baisse. Une baisse lente mais qui marque une situation qui effraie les investisseurs. Certains se retirent en vendant leurs actions, prenant leurs gains.

Le 20 septembre 1929, les marchés sont violemment secoués : un investisseur britannique, Clarence Hatry, est arrêté pour fraude, entrainant sa faillite. Il avait notamment fraudé sur la bourse américaine. La confiance devient fragile.

Une première secousse annonce le séisme : le 16 octobre 1929, la bourse de New York connaît une de ses plus fortes baisses. Mais la situation reste sous contrôle. La journée du mercredi 23 octobre 1929 est chaotique. Elle se termine sur un plongeon de – 4.6 %. La cloche (une cloche sonne pour l’ouverture de la bourse le matin et pour la fermeture de celle-ci le soir) retentit dans un vacarme incroyable. Beaucoup ont tout perdu. Une question effrayante est sur toutes les bouches : que va-t-il se passer le lendemain ?

Krach boursier du 23 octobre 1929 - Times
Krach boursier du 23 octobre 1929 – Extrait du Times indiquant que les prix se sont effondrés sous les ventes massives d’actions…

Les journées noires d’Octobre 1929

Jeudi Noir | Black Thursday : 24 octobre 1929, la journée de la frayeur

La journée boursière débute avec une vente massive d’actions de groupes d’extraction de pétrole. Cette vente met le feu aux poudres : tout le monde vend. Une tempête s’abat sur le Dow Jones. Il perd 5, 10, 15… 22 % à midi ! C’est l’effondrement boursier le plus important de l’histoire en quelques heures. C’est alors que deux hommes vont tenter de stopper le drame : Richard Whitney, directeur à la bourse de New York, et Thomas W. Lamont, banquier chez J. P. Morgan, lancent une opération de rachat d’actions à un prix plus élevé de 10 $. Le but ? Lancer un signal d’achat.

En conséquence, c’est un succès. Le signal-achat se répand. Les investisseurs rachètent et le marché se redresse peu à peu. A la fin de la journée, le Dow Jones ne perd que… 2,09 % ! La frayeur fut terrible. Mais le drame est évité.

Thomas W. Lamont, grand banquier qui tenta d'arrêter le krach boursier de 1929.
Thomas W. Lamont, grand banquier qui tenta d’arrêter le krach boursier de 1929 | Crédits : Congress Library.

Lundi Noir | Black Monday : 28 octobre 1929, le plongeon boursier

Le vendredi 25 octobre est une journée calme en bourse, comme si tout le monde attendait de voir ce qu’il pouvait encore se produire. La forte remontée de la veille pour éviter un désastre a aussi rassuré certains.

Pendant tout le week-end, les propriétaires d’actions ont probablement regardé ce qu’ils possédaient en détail, ce qu’ils devaient déjà à leurs banques. Et pour beaucoup, ce qu’ils avaient déjà perdu…

Le matin du 28 octobre 1929, c’est un plongeon quasi vertical ! La bourse s’écroule. Les gens vendent leurs actions. Les courtiers ne vont même pas assez vite pour vendre et perdent parfois encore plus d’argent. Des personnes sont ruinées en quelques minutes. En seulement 30 minutes d’ouverture : 3 000 000 d’actions sont échangées ! Du jamais vu ! Des rumeurs de gens ayant tout perdu se jetant dans le vide amplifient la panique. Des bagarres éclatent dans les salles de la bourse. A la fin de la journée, le sol est couvert de kilomètres de fines lignes de papier : là où sont notés les ordres de vente ou d’achat…

Le Dow Jones a officiellement connu un crash boursier : – 12.82 % !

Les épargnants se rassemblent à Manhattan, face à Wall Street, fin octobre 1929
Les épargnants se rassemblent à Manhattan, face à Wall Street, fin octobre 1929 | Crédits : FPG / Hulton Archive / Getty Images.

Mardi Noir | Black Tuesday : 29 octobre 2029, une journée catastrophique

Le lendemain matin, il n’y avait plus aucun acheteur. En quelques heures, 16 400 000 d’actions furent échangées, surtout à la vente. Le krach était désormais total. A la clôture, le Dow Jones s’écroulait encore de – 11.73 % ! Des centaines de milliers de personnes furent ruinées ce jour là, perdant toutes leurs économies, surendettées.

Comme le 24 octobre, de riches individus ont tenté d’acheter des actions pour redonner confiance aux autres : le patron de General Motors, l’une des plus grandes entreprises d’automobile, avait lui même mis de son argent personnel. Cela n’a rien donné comme résultats. La journée fut un cataclysme.

Journée noire du mardi 29 octobre 1929, en plein krach boursier.
La Une du Decatur Herald, édition du soir du mardi 29 octobre 1929 : « WALL STREET DANS UNE NOUVELLE PANIQUE ».
Krach boursier octobre 1929 Graphique
Krach boursier d’octobre 1929 – Graphique

Le plongeon continue

Dans les jours qui suivent la bourse de New York tente de se redresser (le 30 octobre, elle reprend 12,34 %) après plusieurs jours historiques. Mais ce ne fut qu’un répit. Dès le mois de novembre, la bourse replonge (voir graphique ci-dessous) La crise est profonde. Les américains fuient la bourse et veulent sauver ce qu’ils peuvent. Certains veulent simplement éviter de finir à la rue avec des prêts qu’ils ne pourront rembourser. Le 13 novembre 1929, le Dow Jones est en plongeon.

Loin d’être fini, la crise boursière se poursuivra jusqu’en… 1932.

Le 8 juillet 1932, en journée, le Dow Jones tombe à 41,2 points. Il était parti de 381.17 points le 3 septembre 1929. C’est une chute de… 89 % de sa valeur ! La bulle a définitivement explosé. La pire crise boursière a terrassé les États-Unis et contaminé le monde entier.

Krach boursier de 1929 - Graphique
Krach boursier de 1929 – Graphique montrant le plongeon de 1929 à 1932.

Ce n’était qu’un début : la crise boursière devient une crise économique mondiale

Voici un déroulé simple mais je l’espère clair pour comprendre comment on en vient à la pire crise économique de l’Histoire :

  1. La crise contamine d’abord les banques. De fait, les États-Unis comptent des milliers de banques. Les courtiers, qui avaient des crédits pour jouer des actions en bourse, ne pouvant plus rembourser, les banques n’ont plus d’argent dans leurs fonds : 4 300 banques font faillite entre 1929 et 1932. Un effondrement général.
  2. Les banques ne pouvant plus prêter, les crédits s’effondrent : nombre d’américains ne peuvent plus acheter de nouveaux produits de consommation : voiture, radio, réfrigérateur, etc… Les entreprises commencent à voir leurs ventes s’effondrer.
  3. Pour éviter de couler et disparaître, de nombreuses entreprises décident de faire des économies en licenciant des millions d’employés. 4 millions de chômeurs en 1930. Le chiffre monte à 8 millions de chômeurs en 1931. Et enfin 12 millions de chômeurs en 1932 !

Ainsi, la crise boursière à New York contamine tout le pays ! C’est la période dramatique dite de la Grande Dépression. Une période où les États-Unis plongent dans le déclin. Un déclin qui ne prendra fin qu’avec la seconde guerre mondiale puis l’après-guerre.

Une crise qui contamine aussi le monde entier. Les bourses de Paris, en France, encore de Stockholm, en Suède, s’effondrent en 1929. Le Canada connaît une grave crise, de même que l’Allemagne.
En Allemagne, un pays déjà divisé et affaibli depuis 1918, où la crise de 1929 est un dernier coup de massue. Qui va propulser un homme qui va utiliser la colère d’un peuple : un certain Adolf Hitler…

Un homme ruiné par le krach boursier de 1929, vendant sa voiture.
Un homme ruiné par le krach boursier de 1929, vendant sa voiture pour 100 $ après avoir tout perdu | Crédits : Bettmann Archive / Getty Images.

Pour aller plus loin sur le krach boursier de 1929 : chers collègues (ou élèves très curieux)

Nombre d’enseignants ne se sentent guère à l’aise avec l’économie financière, et notamment les marchés boursiers. Ces ouvrages, du plus simple au plus complexe, vous aideront à y voir plus clair :

  • La crise de 1929, par Bernard Gazier, dans la collection « Que sais-je ? », publié en 2016, aux éditions PUF
  • Le krach de 1929, par Maury Klein, publié en 2009, aux éditions Belles Lettres
  • Dans les coulisses du krach de 1929, Gordon Thomas et Max Morgan-Witts, publié en 2020 (réédition) aux éditions Nouveau Monde
  • La crise économique de 1929, anatomie d’une catastrophe financière, par John Kenneth Galbraith publié en 2011 (traduction par H. Gallo), aux éditions Payot & Rivages
  • EN ANGLAIS (par un spécialiste reconnu de l’évènement) : The Causes of the 1929 Stock Market Crash : A Speculative Orgy or a New Era ?, par Harold Bierman Jr., publié en 1998, aux éditions Praeger.
Les causes du krach boursier 1929 par Harold Bierman Jr.
The Causes of the 1929 Stock Market Crash: A Speculative Orgy or a New Era ? par Harold Bierman Jr.

LABROUSSE Cédric, 23 septembre 2022

Les graphiques du Dow Jones mis en avant dans cet article sont issus de l’outil d’analyse graphique boursière consultable ici.

Cet article est une création originale et très détaillée de Cédric Labrousse – Merci de citer l’auteur et l’article (nom de l’auteur, lien vers l’article) en respect au travail.

3 réflexions sur “Le krach boursier de 1929 – Tout savoir et comprendre

  • GUEHI Joseph

    Un document complet, voire exhaustif sur cette première leçon d histoire des classes de Terminale générale…. Aucun manuel d histoire n’est allé aussi loin ni apporté autant de détails utiles aux enseignants en matière d’économie financière.
    Bravo pour ce document que j apprécie personnellement…

    Répondre
    • Merci énormément ! Ce site est là pour cela. Il me semblait nécessaire de combler les manques cruels de documents accessibles à tous, y compris aux élèves, mais aussi aux enseignants, et surtout, à tous les passionnés que nous sommes. Je tente de faire de mon mieux ! Merci encore de ce superbe encouragement !

      Répondre

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