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Le terrible séisme d’Antioche en l’an 115

En l’an 115 de notre ère (ou durant l’hiver 114 à 115 selon d’autres), alors que la journée débute comme une autre à Antioche (située actuellement en Turquie), un terrible séisme va plonger la région dans la destruction. S’il nous est impossible de déterminer le nombre des victimes, il s’agit de l’un des tremblements de terre les plus destructeurs des deux derniers millénaires.

En quelques heures, la puissante cité antique d’Antioche n’était plus que ruines. Quelques deux milles ans plus tard, le 6 février 2023, la même région est frappée par un séisme d’une ampleur comparable…

Le terrible séisme qui détruisit Antioche en l'an 115.
Un article inédit et détaillé sur le terrible séisme qui détruisit Antioche en l’an 115 | par Cédric LABROUSSE | Crédits : fond Wikimedia et Drouot.
IMPORTANT : La date du 13 décembre de l'an 115 est évoquée par un chroniqueur tardif, Jean Malalas et confirmée par d'autres sources et de nombreux historiens. Cependant plusieurs historiens, dont Anthony R. Birley, évoquent plutôt l'hiver 114 - 115...

Antioche, puissante cité antique

Tout d’abord, il nous faut rappeler l’importance d’Antioche dans l’Orient antique. La cité est fondée vers l’an 300 av. J.-C. par le roi macédonien Séleucos Ier, ancien général du célèbre Alexandre le Grand, et nommée d’après le nom du père de Séleucos : Antiochos. Très rapidement, elle s’imposa comme un carrefour commercial déterminant en Orient. Entrée de la route de la Soie venue d’Asie et débouché du commerce venu des bords de la Méditerranée. Édifiée sur la rive gauche du fleuve Oronte et bien protégée par une fortification, Antioche attira aisément les populations voisines. Grecs mais aussi syriens et anatoliens hellénisés.

Par la suite, en 64 av. J.-C., la ville passa sous contrôle romaine. Le général Pompée, bien décidé à prouver sa valeur aux romains dans une campagne contre le roi Mithridate VI du Pont et le roi Tigrane d’Arménie. Antiochos XIII, un des derniers descendants de Séleucos Ier, régnait alors sur Antioche. Exécutant ce roi et écartant ses proches, Pompée mit la main sur la région qui allait devenir la province de Syrie au sein de la République romaine. Dès lors, Antioche s’imposa comme l’une des plus grandes cités de toute la République avec plusieurs centaines de milliers d’habitants. Loin d’être délaissée sous l’empire, elle est profondément romanisée et son urbanisme en fit une capitale impériale.

Reconstitution de la cité d’Antioche au fait de sa puissance par Jean-Claude GOLVIN. Tous ses droits sont réservés et le clic sur l’image renvoie vers son travail.

L’empereur Trajan en visite dans la cité en l’année 115

Au cours du mois de décembre de l’an 115, l’empereur Trajan était présent à Antioche. L’homme était au fait d’un rare et long règne parsemé de succès. Ainsi, Trajan revenait d’une longue campagne militaire victorieuse en Mésopotamie, soumise et transformée en province romaine. Ayant vaincu les Parthes, il voulait hiverner avec son armée dans la belle cité. L’empereur n’était pas seul. Ainsi, il était accompagné d’Hadrien, légat de Rome. De même que par l’ancien consul Marcus Pedo Vergilianus.

Monnaie de l'empereur Trajan (115).
Monnaie (denier) de l’empereur Trajan, frappée en l’an 115. RIC 115 – Crédits : comptoir-des-monnaies.com.

Le 13 décembre de l’an 115 (ou début janvier de l’an 115) : un séisme frappe Antioche

Les romains n’étaient pas étrangers aux catastrophes naturelles. En l’an 17, l’empereur Tibère faisait envoyer des aides aux habitants d’Asie mineure après qu’ils aient subi un violent séisme.

Monnaie de l'empereur Tibère (vers 22 - 23).
Monnaie (sesterce) de l’empereur Tibère (années 22 – 23) | Crédits : ici.

CIVITATIBVS ASIAE RESTITVTIS (avers, à gauche ici)

Ce séisme avait marqué les esprits, au point que l’auteur Tacite en avait gardé le souvenir :

Cette même année, douze villes considérables de l’Asie furent renversées par un tremblement de terre qui eu lieu pendant la nuit, ce qui rendit le désastre plus imprévu et plus terrible… Sardes, la plus cruellement frappée, fut la plus généreusement secourue : César lui promit dix millions de sesterces, et la déchargea pour cinq ans de tout ce qu’elle payait au trésor ou au fisc. Les habitants de Magnésie, au pied du mont Sipyle, reçurent, après Sardes, le plus de dommages et de soulagement. Ceux de Temnos, de Philadelphie, d’Egée, d’Apollonide, ceux que l’on appelle Mosténiens et Macédoniens d’Hyrcanie, Hiérocésarée, Myrina, Cymé, Tmolus furent exemptés de tributs pour le même temps…

 Tacite, Annales, Livre deuxième, XLVII, Ier siècle ap.J.-C.

Antioche, elle-même, avait déjà connu de nombreux séismes. Le chroniqueur byzantin Jean Malalas, qui vécut entre 491 et 578, évoquait un grand séisme au IIème siècle av. J.-C.. Puis plusieurs autres comme le 23 mars de l’an 37. En 47, un nouveau séisme frappa Antioche, faisant trembler les temples d’Artémis et Héraklès. En 53, un nouveau séisme est relaté, ainsi qu’un autre, difficilement datable entre l’an 82 et 94. C’est Jean Malalas qui donna la date du 13 décembre 115 comme date du séisme d’Antioche que nous allons aborder. Il serait confirmé par l’épigraphie. En effet, les Fasti Ostienses, fragments d’un calendrier de magistrats romains retrouvé à Ostie (port de Rome), indiquent ainsi, pour fin de l’an 115, un tremblement de terre d’importance : Nov(embr-) noc[tu —-] / [Id(ibus) Dec(embribus)terrae m]otus fuit (source).

Le récit de Dion Cassius et l’archéologie

Du souvenir du séisme de l’an 115, peu de sources nous sont parvenues. Il nous reste bien quelques traces archéologiques. La reconstruction de la cité (que j’aborde plus bas), sous les empereurs Trajan et Hadrien, a ainsi largement effacé les dégâts causés par le tremblement de terre. C’est cependant un texte ancien, celui de Dion Cassius, qui nous apporte le plus de détails sur la catastrophe naturelle et le sort d’Antioche.

Par ailleurs, il faut garder une distance sur le récit de Dion Cassius. S’il semble très bien informé (probablement auprès d’archives qu’il a consulté pour sa colossale Histoire romaine, que vous pouvez lire ici), Dion Cassius écrit sur le séisme… près d’un siècle après les évènements. On se doit donc de conserver à l’esprit qu’il ne s’agit en rien d’un témoignage direct. Contrairement au témoignage de Pline le Jeune sur l’éruption de Pompéi en l’an 79.

Le déroulement de la catastrophe

Laissons la parole à Dion Cassius :

D’abord, on entendit tout à coup un grand gémissement ; suivit ensuite une violente secousse ; la terre tout entière bondissait ; les édifices s’élançaient en haut ; les uns, enlevés en l’air, retombaient et se disloquaient ; les autres, ébranlés de çà et de là, tournoyaient comme au milieu des flots agités, et, de plus, occupaient une grande partie de l’espace. Le fracas des bois qui se rompaient et se brisaient, joint à celui des pierres, des tuiles, était tellement effrayant, il se levait une telle poussière, qu’on ne pouvait ni se voir, ni se parler, ni s’entendre.

Dion Cassius, Histoire romaine, Livre 68 (fragments), traduit par É. Gros et V. Boissée (source).
Tremblement de terre dans une cité antique, peinture par Agostino Tassi, vers 1620.
Tremblement de terre dans une cité antique, peinture par Agostino Tassi, vers 1620 | Source : Mutual Arts.

La description de Dion Cassius, reposant vraisemblablement sur la lecture d’archives, nous plonge dans une destruction massive de la cité au cours du séisme de l’an 115 à Antioche. Antioche semble avoir été massibement détruite en quelques minutes d’un séisme d’une rare puissance. On peut notamment estimer que toute la région fut massivement touchée. Avec probablement des secousses ressenties dans tout le sud de l’Anatolie et une large partie de la Syrie.

A NOTER : avec le recul, le séisme d'Antioche, en l'an 115, est déterminé comme relevant d'un niveau 7.5 sur l'échelle de Richter.

Les conséquences du séisme d’Antioche de l’an 115

Des destructions massives et un bilan humain terrible

Il faut bien souligner le désastre qui est rapidement apparu aux yeux des habitants comme de l’empereur Trajan. Pire, pendant plusieurs jours, des répliques semblent avoir menacé la région, faisant s’écrouler des édifices fragilisés par le séisme principal. Là encore, Dion Cassius nous informe avec une incroyable (et effrayante) précision :

Plusieurs personnes, qui étaient hors de leurs maisons, furent atteintes ; enlevées en l’air et violemment emportées, puis, précipitées comme du haut d’un escarpement, elles retombaient meurtries ; les unes étaient mutilées, les autres mortes. Des arbres même furent arrachés avec leurs racines. Quant à ceux qui périrent surpris dans leurs maisons, leur nombre est incalculable ; beaucoup, en effet, furent écrasés par le choc des objets qui tombaient ; beaucoup aussi furent étouffés sous des monceaux de terre. Tous ceux qui avaient quelque partie du corps engagée sous les pierres ou les bois, étaient dans un état déplorable, sans pouvoir ni survivre, ni mourir sur-le-champ.

Néanmoins quelques-uns d’entre eux, sur cette population innombrable, parvinrent à se sauver ; mais tous ne s’en tirèrent pas sans souffrance. Quelques-uns y eurent ou les jambes, ou les épaules, ou la tête mutilée. D’autres vomirent le sang ; parmi eux fut le consul Pédon, qui même faillit en mourir. En un mot, il n’y eut absolument aucun fléau dont la violence ne se fît alors sentir. La divinité ayant prolongé le tremblement pendant plusieurs jours et plusieurs nuits, les habitants étaient en proie à l’incertitude et à l’embarras, les uns engloutis et tués par la ruine des édifices, les autres, à qui, soit un espace vide formé par l’inclinaison des bois, soit la voûte d’un entrecolonnement, permit de conserver la vie, mourant par la faim. Lorsque le fléau eut enfin cessé, un homme, ayant eu la hardiesse de s’avancer sur les ruines, s’aperçut qu’il y avait une femme vivante. Cette femme n’était pas seule, elle avait un enfant, et s’était soutenue en se nourrissant, elle et son enfant, de son propre lait. Après avoir écarté les décombres, on la rappela à la vie, ainsi que son enfant; puis on se mit à fouiller les autres endroits, et on n’y put trouver être vivant, excepté un enfant attaché à la mamelle de sa mère déjà morte, qu’il tétait encore. En retirant les morts, on n’avait plus de joie d’avoir conservé la vie. Tels furent les malheurs qui accablèrent alors Antioche ; quant à Trajan, il s’échappa par une fenêtre de la maison où il était, guidé par un homme d’une taille au-dessus de la taille ordinaire des hommes, qui s’était approché de lui, en sorte qu’il en fut quitte pour quelques blessures légères ; mais, comme le tremblement dura plusieurs jours, il se tint dans le cirque en plein air.

Dion Cassius, Histoire romaine, Livre 68 (fragments), traduit par É. Gros et V. Boissée (source).

Nous découvrons par ailleurs que même l’empereur Trajan ne dut sa survie qu’en se réfugiant au cœur d’un édifice assez vaste : le cirque. L’on sait, encore aujourd’hui, que la meilleure chance de survie, dans une zone urbaine, est de se réfugier dans un espace ouvert, loin de toute structure bâtie qui pourrait s’effondrer. Réfugiées au cœur du vaste cirque, des centaines de personnes purent survivre. Autre survivant : Hadrien. Enfin, dans toute la région, les archéologues ont pu retrouver des traces de reconstruction à Daphné, non loin d’Antioche, mais aussi à Apamée, plus au sud en Syrie. Nous faisant comprendre l’extension des dégâts dans toute la région.

Tout bilan en pertes humaines ne peut être que supposé quand on évoque le séisme de l’an 115 à Antioche et ses conséquences sur des régions des actuelles Turquie et Syrie. Je ne me risquerai pas à citer, ici, certains chiffres que vous trouverez sur la toile car ils n’ont qu’une valeur hypothétique. Mais l’on peut décemment supposer un bilan humain effroyable, aussi bien dans les villes qu’en zones de montagnes et dans les régions côtières.

Au delà de la catastrophe à Antioche, c’est toute la région qui a été violemment frappée. Le mont Casius (un sommet connu aujourd’hui comme le mont Aqraa, à la frontière syro-turque) aurait connu des éboulements massifs.

Un raz de marée en Méditerranée dans la suite du séisme d’Antioche (115)

Le Casius lui-même fut tellement ébranlé, que sa cime sembla se pencher et se briser jusqu’à tomber sur la ville. D’autres montagnes aussi s’affaissèrent ; de l’eau sortit en abondance là où il n’y en avait pas auparavant, comme aussi elle tarit dans des lieux où elle coulait en abondance.

Dion Cassius, Histoire romaine, Livre 68 (fragments), traduit par É. Gros et V. Boissée (source).

Ce passage évoque enfin un tsunami (raz de marée) qui s’était formé en Méditerranée. L’historien N. Shalem évoque ainsi, repris par Alessandro Cassagna, de potentielles références au séisme et un tsunami dans le Talmud. Ainsi, le port de Césarée, sur la Méditerranée, est en effet signalé ravagé par la mer tandis que la ville de Yavné fut violemment secouée. Tout cela à près de 700 km des lieux… L’archéologie a récemment mis en évidence la destruction d’une partie du port de Césarée et des dégâts causés par un raz de marée dans le début du second siècle de notre ère.

La reconstruction immédiate

En Turquie comme en Syrie actuelles, les données archéologiques d’une reconstruction, après le séisme d’Antioche en 115, sont nombreuses. Il semble que, dès l’an 116, Trajan lança des travaux de restauration. On peut imaginer la mobilisation de troupes romaines, ayant survécu, ou envoyées sur zone, pour aider. Toute la ville fut reconstruite peu à peu. Les aqueducs alimentant la ville sont restaurés. Une nécessité d’hygiène autant que de reconstruction. Enfin, une statue de Tyché, une des divinités protectrices de la cité, est édifiée sur ordre de Trajan.

Par la suite, le chantier se poursuivit sous Hadrien. Autre survivant du séisme, et symboliquement, il fut proclamé empereur par ses troupes à Antioche à la mort de Trajan en l’an 117 ! Par ailleurs, Hadrien étendit les travaux à d’autres cités. Notamment à Daphné, où un théâtre fut édifié. A Antioche même, Hadrien fit ériger plusieurs nouveaux temples, dont un dédié à Artémis et un autre à Trajan divinisé.

Théâtre construit par l'empereur Hadrien près d'Antioche, après le séisme de 115
Théâtre construit par l’empereur Hadrien à Daphné, près d’Antioche, après le séisme de 115, dans une mosaïque découverte à Yakto | Crédits : Musée archéologique du Hatay (Antakya, Turquie).

En 2023, Antakya, la nouvelle Antioche, ravagée par un séisme destructeur

Le 6 février 2023, deux puissants séismes secouèrent la même région, désormais intégrée à la Turquie, équivalent au séisme qui frappa Antioche en 115. Antioche, depuis longtemps disparue, a été remplacée par la ville moderne d’Antakya. Ainsi, la même dynamique des plaques tectoniques semble à l’œuvre. En effet, le glissement de la plaque arabique sur la faille anatolienne Est a eu des conséquences terribles. Les dégâts sont considérables, avec des dizaines des milliers de morts et de blessés. De quoi évoquer, pour la Turquie moderne, le souvenir du séisme de l’an 115.

Comme un sombre rappel que la nature peut s’avérer, à tout instant, destructrice. Et même parfois sur les mêmes lieux où elle a déjà fait montre de sa puissance dévastatrice…

Comme pour le séisme à Antioche en l'an 115, un séisme touche Antakya en 2023.
La situation des plaques tectoniques en Turquie. Antioche est située exactement sur la ligne de Faille anatolienne Est. Une infographie par les services de l’AFP.

Pour aller plus loin sur le séisme d’Antioche de l’an 115

Sources antiques

  • Dion Cassius, Histoire romaine, IIIème siècle ap. J.-C.
  • Jean Malalas, Chronographia, VIème siècle ap. J.-C.
  • Fasti Ostienses, calendrier des magistratures découvert à Ostie

Contexte

  • Recherches sur la Chronique de Jean Malalas, Tomes 1 et 2, publiés en 2004. Actes du colloque « La Chronique de Jean Malalas (VIe s. è. chr.) : genèse et transmission » qui s’est tenu à Aix-en-Provence les 21 et 22 mars 2003, édité par Joëlle Beaucamp.
  • Bernard Bousquet et Pierre-Yves Péchoux, “Séismes et espaces séismiques: une incursion de géographes dans le domaine de l’Antiquité classique”, dans la revue Pallas, 28.3, publié en 1981, pages 45-57.
  • Serge Lancel, “Les hommes de l’Antiquité face aux séismes”, publié dans les Comptes rendus des séances de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Année 2005, 149-4, pages 1281-1289. A consulter ici.
  • Mohamed Reda Sbeinati, Ryad Darawcheh et Mikhail Mouty, “The historical earthquakes of Syria : an analysis of large and moderate earthquakes from 1365 B.C. to 1900 A.D.”, publié en 2005 au sein de la revue Annals of Geophysics, VOL. 48, N. 3. A consulter ici.
  • Anthony R. Birley, Hadrian. The restless emperor, publié aux éditions Routledge, en 1997.

Sur le séisme d’Antioche de l’an 115

  • Glanville Downey, A history of Antioch in Syria from Seleucus to the Arab Conquest, aux éditions de l’université de Princeton, publié en 1961.
  • Alessandro Cavagna, “Antioch and the earthquake (114/115 AD).”, dans une intervention au sein du colloque Historiography and Comparative Perspectives on Natural Disasters, organisé par Shigemitsu Kimura (de l’université de Teikyo ; Conseil scientifique du Japon et Chikako Kato (de l’université nationale de Yokohama). Intervention à consulter ici.
  • N. Shalem, “Seismic Tidal Waves (Tsunamis) in Eastern Mediterranean”, dans la revue BIES, volume 20, publié en 1956, pages 159-170. Consultable ici (en hébreu).
  • Giusto Traina, “Trajan and the Earthquake of Antioch (115 AD)”, au sein de Canistrum ficis plenum. Hommages à Bertrand Lançon, édition menée par Eugenio Amato, Pasqua De Cicco, Tiphaine Moreau, publié comme 5ème supplément dans la Revue des études tardo-antiques, 2017/2018, pages 417-428.A consulter ici.
  • Collectif, “« « “The tsunami of 13 December A.D. 115 and the destruction of Herod the Great’s harbor at Caeserea Maritima, Israel”, Geology, (Geological Society of America), 34 (12), publié en 2006, pages 1061–1064. A consulter ici.
  • Mary T. BoatwrightHadrian and the Cities of the Roman Empire, publié aux Princeton University Press en 2003.
  • Nicholas Ambraseys et James Jackson, 1998, “Faulting associated with historical and recent earthquakes in the Eastern Mediterranean region”, publié au sein du Geophysical Journal International en 1998, v. 133, pages 390–406.
  • Dirigé par Stéphane Benoist, Alban Gautier, Christine Hoët-van Cauwenberghe et Rémy Poignault, Mémoires de Trajan, mémoires d’Hadrien, publié aux Presses universitaires du Septentrion en 2020.

Par Cédric LABROUSSE

Le 9 février 2023

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